Régulation et protection de pompe

Toutes les pompes doivent être protégées et commandées par divers appareils et dispositifs qui garantissent leur sécurité électrique et l'adaptation de leur fonctionnement aux besoins de l'installation.

La protection électrique
Les pompes triphasées doivent être protégées par un contacteur/disjoncteur de démarrage. Les pompes monophasées sont déjà équipées d'une sécurité électrique,

La sécurité manque d'eau
Les pompes de tout type se détériorent si elles fonctionnent sans eau ; il faut donc les protéger avec un dispositif contre la marche à sec, qui peut être :

• un flotteur pour les pompes en puits ou citerne, directement sur la pompe ou ajouté entre la pompe et son alimentation.
• un boîtier de protection avec électrode de détection pour les pompes immergées en forage
• un relais de détection de niveau avec électrode
• le clapet anti-retour qui assure que la pompe ne va pas se désamorcer et tourner à sec.

L'automatisation de la pompe
Le fonctionnement de la pompe peut être automatisé de plusieurs façons avec :

• Un réservoir à vessie qui emmagasine une réserve d'eau et assouplit le fonctionnement de la pompe en lui évitant de démarrer trop fréquemment.
• Un boîtier régulateur de pression qui assure aussi en général la sécurité manque d'eau
• Un groupe de pression automatique
• Le contacteur manométrique ou pressostat automatise le fonctionnement de la pompe : mise en service lorsque la pression baisse (pression d'enclenchement) et arrêt lorsque la pression remonte au-dessus d'une certaine valeur (pression de déclenchement).
• Le système par flussostat qui contrôle non seulement la présence de l'eau, mais aussi le bon fonctionnement hydraulique de la pompe, il ouvre un contact et le coffret régulateur arrête la pompe.
  Au redémarrage après un arrêt normal, le flussostat est court-circuité quelques secondes pour laisser au débit le temps de s'établir à nouveau.